✮ Les clés d’une œuvre ✮
Jules-Robert Auguste (1789-1850) est aujourd’hui bien oublié. Il fut pourtant, dans la première moitié du XIXe siècle, une figure majeure de la vie artistique parisienne, lié à la plupart des grands créateurs de son temps. Prix de Rome de sculpture, cet esprit curieux prolongea son séjour à Rome par un voyage vers l’Orient qui le conduisit en Grèce, en Syrie, en Égypte. Il s’établit à Paris autour de 1820 ; son atelier, rue des Martyrs, jouxtait celui de Théodore Géricault, dont il était proche. Ce fut par l’intermédiaire de ce dernier, qu’Eugène Delacroix fit la connaissance d’Auguste.
Monsieur Auguste, comme l’appelaient, non sans déférence, ses amis, réunissait chez lui des peintres, des écrivains qui formèrent une sorte de cénacle dont il était l’âme. Il avait rassemblé une collection d’armes, d’étoffes, de bibelots orientaux qui fascinaient ses jeunes hôtes. Delacroix était séduit par cet univers qui évoquait un Orient lointain ; ce fut-là, certainement, que grandit et s’affermit le goût du jeune homme pour les étoffes, le chatoiement de leurs couleurs, le froissement de leurs tissus.
Auguste fut un modèle pour le jeune Delacroix. Les Deux odalisques, aquarelle aux couleurs vives, témoignent de la création singulière du peintre voyageur. Le thème se réfère à un Orient fantasmé, celui des Mille et une nuits, qu’Auguste, vint chercher au cours de ses voyages. La pose des jeunes femmes, lascive et indolente, évoque également les femmes peintes de François Boucher, au milieu du XVIIIe siècle. Amateur de l’Orient, Auguste fut également collectionneur, dès le tout début du XIXe siècle, de l’art du XVIIIe siècle, alors dédaigné. Il avait réuni dans son atelier un ensemble d’œuvres de Watteau, notamment.
Ce fut grâce à lui que Delacroix forma son œil à cette peinture qu’il ne cessa d’apprécier sa vie durant. En 1857, son Dictionnaire des beaux-arts, se concluait par la lettre « W » comme Watteau. Il soutint le nouvel accrochage des peintures du Louvre mis en œuvre par son ami le graveur Frédéric Villot, qui permit de retrouver, à partir des années 1850, l’art du XVIIIe siècle sur les cimaises du musée.
Cette aquarelle aux couleurs vives, à la touche libre, appartient aux collections du département des Arts graphiques du Louvre et peut être admirée au musée Delacroix jusqu’au 2 février 2015.
Monsieur Auguste, comme l’appelaient, non sans déférence, ses amis, réunissait chez lui des peintres, des écrivains qui formèrent une sorte de cénacle dont il était l’âme. Il avait rassemblé une collection d’armes, d’étoffes, de bibelots orientaux qui fascinaient ses jeunes hôtes. Delacroix était séduit par cet univers qui évoquait un Orient lointain ; ce fut-là, certainement, que grandit et s’affermit le goût du jeune homme pour les étoffes, le chatoiement de leurs couleurs, le froissement de leurs tissus.
Auguste fut un modèle pour le jeune Delacroix. Les Deux odalisques, aquarelle aux couleurs vives, témoignent de la création singulière du peintre voyageur. Le thème se réfère à un Orient fantasmé, celui des Mille et une nuits, qu’Auguste, vint chercher au cours de ses voyages. La pose des jeunes femmes, lascive et indolente, évoque également les femmes peintes de François Boucher, au milieu du XVIIIe siècle. Amateur de l’Orient, Auguste fut également collectionneur, dès le tout début du XIXe siècle, de l’art du XVIIIe siècle, alors dédaigné. Il avait réuni dans son atelier un ensemble d’œuvres de Watteau, notamment.
Ce fut grâce à lui que Delacroix forma son œil à cette peinture qu’il ne cessa d’apprécier sa vie durant. En 1857, son Dictionnaire des beaux-arts, se concluait par la lettre « W » comme Watteau. Il soutint le nouvel accrochage des peintures du Louvre mis en œuvre par son ami le graveur Frédéric Villot, qui permit de retrouver, à partir des années 1850, l’art du XVIIIe siècle sur les cimaises du musée.
Cette aquarelle aux couleurs vives, à la touche libre, appartient aux collections du département des Arts graphiques du Louvre et peut être admirée au musée Delacroix jusqu’au 2 février 2015.
Photo : Deux odalisques, dit aussi "Les amies" © Droits réservés
Hrastnik Hrastnik 朱爾斯-羅伯特 · 奧古斯特 (1789年-1850) 作品的鑰匙現在也忘了。然而,它是 19 世紀的巴黎的藝術生活,一個重要的人物,今年上半年有關最偉大的 設計師,他的時間。大獎賽德羅馬的雕塑,這好奇的精神擴展他逗留 羅馬之旅到帶領他在希臘、 敘利亞、 埃及的東方。他在巴黎定居,大約在 1820 年 ;他的車間,rue des 烈士毗鄰多爾 Géricault,他是密切的。正是通過它 Eugène 拉克洛瓦的奧古斯都結識。奧古斯特 · 先生,稱之為不順從,他的朋友們聚集在他的畫家,作家,他們形成 了一種上面的房間,他的靈魂。他已經收集武器,面料,東方的小飾 物,迷住了他年輕的客人的集合。拉克洛瓦被誘發的遠東地區 ; 這個宇宙所傾倒這在那裡,當然,生長,攫住面料,閃閃爍爍的顏色 ,其組織的沙沙聲的年輕人的口味。奧古斯特是對於年輕的拉克洛瓦 的模型。兩個妃嬪,水彩明亮,見證的旅行畫家獨特的創作。主題是 指東部幻想的那樣,那作為奧古斯特,一千零一夜的他在旅途中來了 。這個體式的年輕女性,好色、 懶惰、 還提到弗朗索瓦 · 布歇在 18 世紀描繪婦女。東方的外行,奧古斯特 · 也是一個收藏家,從一開始的 19 世紀,18 世紀的藝術,然後無視。他聚集在他的工作室一套作品鐸,包括。正 是由於他那拉克洛瓦變型他看看這幅畫,他停下來,欣賞他的生活中 。在 1857 年,他的字典的美術,給出了以字母 'W' 作為鐸的結論。他支援新掛的畫從盧浮宮正在實施由他的朋友弗雷德 里克 Villot,允許在博物館從 19 世紀 50 年代中期的軌道上找到 18 世紀的藝術雕刻。這水彩明亮,免費按鈕,屬於集合印藝的羅浮宮和 可以直到 2015 年 2 月 2 日在拉克洛瓦博物館敬佩。照片: 兩個妃嬪,還說:"朋友"© 版權所有
English portraitist Nicholas Hilliard died #onthisday in 1619. Here’s his design for the Great Seal of Ireland with Elizabeth I http://ow.ly/GRUwU
- Born: 1547, Exeter, United Kingdom
- Died: January 7, 1619, London, United Kingdom
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